Halte à la bouffe de zombie pour morts-vivants !
La cuisine ne se résume pas à des surgelés débarqués phosphorescents d’un micro-ondes. C’est un art qui touche à l’essence même de nos relations conviviales, au symbolique de notre rapport au monde.
Source de vie, l’aliment lui-même est quelque chose de vivant. Il contient de la vie et ne peut être élaboré que dans un environnement vivant.
On devrait s’interdire de le réduire à de la matière inerte, morte, minérale dont on se servirait comme d’une pièce détachée pour moteurs de camion.
Parce que nous ne sommes pas des camions.
Parce que la cuisine, c’est la partie visible d’un amour discret et enveloppant, une œuvre d’art à consommer tout de suite et une éducation à la vie qui tient au corps longtemps.
N.B. Nouvelle édition brochée. L’ancienne version 1996-2012, sous le même intitulé, est ici abrégée et ne contient que les plans vapeur.
Le reste des recettes (céréales et variations sur les légumes) se trouve dans « Un Jules en cuisine végé », dans la collection Spécial Jules.