Certains enfants, polyréactifs, déclenchent des réactions aigües à des doses minimes de polluants, à l'instar des canaris qui servaient de signal d'alarme aux mineurs qui les emmenaient sous terre pour détecter les gaz toxiques. Le fonctionnement biochimique particulièrement sensible de ces enfants atypiques se manifeste par des formes d'intolérances alimentaires qui sont parfois tellement subtiles qu'elles en paraissent indétectables.
Chez eux, il ne suffit pas d'éviter le gluten, les laitages, le soja, etc., car d'autres ingrédients intrus parasitent leur bien-être, comme certains solvants, plusieurs additifs ou la catégorie des salicylates — ces composés que l'on peut retrouver dans des aliments très sains, comme les fruits, le thé, le miel, les amandes, même frais, même bio !
Ce topo décrypte ces multisensibilités par lesquelles l'organisme des jeunes enfants proteste contre les agressions d'agents jusque-là insoupçonnables. Comment repérer ces enfants qui jouent malgré eux ce rôle de « canaris de la modernité » en réagissant les premiers à des réactogènes subtils ? Comment les identifier correctement pour les aider en adaptant leur alimentation, en combinaison avec leurs éventuels traitements ?
NB. Lire le billet de l'auteur sur la nouvelle édition 2019